Fallout 1 – Partie 12

J’avais décidé d’aller voir Decker pour me faire ma propre opinion à son sujet, et nous retournions donc dans le quartier du Marché quand je croisais ce gars, un certain Kyle.
Selon lui, il pouvait m’amener voir quelqu’un qui pourrait me vendre un moyen de transport pour mes trajets dans le désert ! Mais c’était trop beau pour être vrai, je m’aperçus vite que quelque chose clochait dans son discours…
Mais alors que j’allais m’esquiver il me frappa violemment et je perdis connaissance, sous le regard attentif et bovin de mes compagnons.
Quand je rouvris les yeux, j’étais au beau milieu du désert, dans ce qui ressemblait à un campement de bandits. Mes porte-flingues étaient là aussi, Ian m’avoua même plus tard qu’il avait aidé mon agresseur à me porter jusqu’à ce camp (je le soupçonne d’en avoir profité pour me tripoter…).

Ils en avaient après mon argent, ah les cuistres !
Il ne sera pas dit dans le Wasteland que Loulou se laisse malmener par la première bande de pillards venue.
Sur mon ordre, mes compagnons réagirent enfin et déchainèrent les enfers en ouvrant le feu, noyant les méchants sous un flot d’acier, de plomb, et d’autres substances dangereuses pour la santé.
En quelques secondes tout était fini, Ian ayant encore abusé de son (maintenant favori) mode rafale, faisant de ses cibles des apéricubes.

Les Pillards se retrouvèrent pillés, et c’est le cœur léger que nous rentrâmes au Centre.
Dans le Quartier des Marchands, je poussai la porte du repaire de Decker qui était un Casino. J’espérais qu’il n’était pas un homme-siège comme Gizmo de Dépôtville…
Je trouvai rapidement l’un de ses gorilles, Kane, qui avait entendu parler de moi et de mes arguments, et je pus obtenir une entrevue avec son boss.
C’était un personnage déplaisant.

Il voulait que j’aille dans les Hauteurs pour buter M. Hightower et sa femme.
Ce qu’il ne savait pas c’est que j’avais déjà rendu visite à monsieur H. à qui j’avais déjà dérobé un collier, je ne voyais donc pas l’intérêt de retourner là-bas, d’autant plus que la maison était bien gardée.
J’acceptai cependant, un refus n’étant pas envisageable si je voulais remanger un jour des Kinders (ah et trouver cette puce d’eau…).
En sortant du Casino, je me souvins à quel point Decker était détesté en ville, je tenais une preuve contre lui, je pouvais donc le faire tomber comme j’avais fait tomber Gizmo. J’allai donc voir la police pour le dénoncer.
Trop content d’avoir enfin une occasion d’en découdre avec Decker, le Sherif recruta de force deux de ses administrés pour aller lui bomber la gueule, et je me fis un plaisir de le suivre.

L’un des policiers le Député Fry, s’était placé devant Ian, mais avant que je ne puisse le prévenir de son placement fort peu stratégique, la fusillade éclata. Kane, le gars avec qui j’avais prit contact en premier, frappait dur à l’aide son poing américain, mettant beaucoup d’application à défoncer le côté gauche du visage de Tycho. Il m’était cette fois inaccessible, et je ne pus lui administrer la moindre piqure de Stimpack. Quand il s’écroula, je le crus mort, mais il respirait encore.
Soudain, quelque chose de mou et de spongieux m’éclaboussa : c’étaient les restes de divers organes dont le propriétaire, le Député Fry, n’aurait plus besoin vu qu’il décorait à présent de rouge la pièce entière, vaporisé ici et là par une rafale de mon collègue à la SMG.
« Oops, dit ce dernier ».
Kane fut le suivant à tomber sous nos assauts, suivi de Decker. Je crois que les hommes de main restants voulurent se rendre mais le brouhaha des balles couvrit leur requête, et ils finirent hachés menus.
Je guéris Tycho avec quelques stimpack, mais son visage ne serait plus jamais le même (comme sa fesse). Mais comme on dit : « Tends l’autre joue… ».

De retour au commissariat, je reçus une grasse récompense, le shérif ne paraissant pas vraiment affecté par la perte de son Député…

Il faudrait cependant que j’évite les casinos à l’avenir, puisque je venais d’en faire fermer deux en quelques jours…

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