Fallout 1 – Partie 11

Partie 11 :

De retour au Centre les Marchands d’eau m’ont filé ma paye et j’ai pu continuer à vaquer à mes occupations.
D’ailleurs, il était temps d’aller rendre une petite visite à Bob du Iguana’s, histoire de le raquetter un coup. Je m’approchai de lui de mon air le plus menaçant.

Haha, il avait tellement eu peur que sa voix était réduite à un couinement dont même une souris aurait eu honte.
Ça me faisait penser à ce Decker dont j’avais beaucoup entendu parler dans cette ville. C’était le Caïd du coin, il faudrait que j’aille le trouver un de ces jours.
Mais tout d’abord, il fallait que je m’occupe du fameux Griffemort qui était sans aucun doute le responsable de la disparition des caravanes.
Je me dirigeai donc vers la vieille ville, où le pote d’Harold le mutant savait soit disant où était sa cachette. J’en profiterais pour aller lui serrer la pince au passage. A moins que son bras ne soit tombé…
Bref !
Manque de bol on est repassé devant cette fameuse maison remplie de psychopathes vidant leurs chargeurs à vue… Sauf que cette fois Ian avait découvert la SMG et son mode rafale…
BRATATATATATTA !!
Il nous tira dessus au moins autant que sur les méchants, sans heureusement faire de morts dans nos rangs.
« PUTAIN IAN ! Pas quand on est devant toi merde !
-Ben y sont morts non ? c’est le principal… »
Il se trouvait que la bande de voyous que nous venions de réduire en pulpe sanguinolente séquestrait un membre de la Confrérie de l’Acier, un groupe de (sans doute) braves gens que je n’avais pas encore eu le loisir de rencontrer. Il nous fit des fêtes comme un chien qui retrouve son maitre après plusieurs jours d’absence puis s’enfuit en courant en louant notre nom. Il glissa sur un pancréas explosé qui gisait au sol mais cela ne ralentit que brièvement sa course.
Nous arrivâmes à la maison de Harold.

Devant attendait son pote, tournant en rond et déblatérant un flot de paroles incohérentes.
Après une brève discussion, il nous conduisit jusqu’à la caverne du Griffemort.
« T’es gentil Ian, tu fais gaffe aux rafales.
-Ouais, ouais… »

Nous avançâmes dans la pénombre, arme au poing, prêts à bondir sur le moindre petit bout de Griffemort dépassant d’un mur, d’une stalagmite, d’un gravillon, la tension était à son comble dans cet étroit tunnel sombre et malodorant qui nous menait vers un destin plus sombre encore quand soudain :
« Là ! LA §§
-Où ça où ça ?! m’écriai-je.
-*BLAM* BLAM* fit le fusil de Tycho.
-Waf waf, aboya Canigou.
-IIIiiiiiiii hurla Katja.
-Haha, c’était une blague, rigola Ian. »
Crétin.

Mais la bête nous attendait un peu plus loin, toutes griffes dehors et se rua sur nous sans autre forme de procès.

Ce fut affreux. Mon arme n’était pas assez puissante pour la blesser, alors je me contentais de rester derrière Tycho qui devait essuyer les assauts meurtriers du monstre, plantant stimpack sur stimpack dans sa fesse gauche, au total mépris des règles d’utilisation dictées sur leur mode d’emploi à savoir : « Respectez les doses prescrites ».
« PIQUE PUTAIN *blam* *blam* !!
-C’est mon dernier Stimpack !!
-*PAM* *PAM*.
-Meeeerdeeee !!!
-Tu vas crever saloperie ??!!
-PIQUE !! PIQUE !!!
-J’EN AI PLUUUUUS !!!
-AAAAAAH !!
-AAAAAAAAAAAH !!
-GROORGLGLGLGLlll…
-Qui c’est qu’à fait ça ?
-C’est la bestiole on l’a eue !
-*BLAM* BLAM* BLAM*, c’est pour être bien sûr ! »

Nous avions vaincu. Et nous étions tous vivants. La fesse gauche de Tycho ne serait plus jamais la même, mais comme le dit le dicton, « A cul vaillant rien d’impossible ».
Cependant je nous voyais mal nous pointer au Cimetière de LA pour nettoyer un nid entier de ces saletés.

Au fond de la caverne agonisait un énorme type d’au moins deux mètres cinquante de haut. C’était un mutant, super !
Mais comme tout agonisant qui se respecte, il n’agonisa pas très longtemps et nous claqua dans les pattes.
On trouva néanmoins sur lui un message radio incriminant un gang de mutants dans l’affaire des caravanes perdues.
Nous avions tué ce pauvre Griffemort pour rien…

Y avait un passage de la conversation en audio…

http://www.clexanis.fr/akodo/Roger.mp3

Il me semble que j’ai buté par hasard les potes du mutant pas loin de LA. Tant pis !
C’était l’heure de rentrer chez les Marchands du Lointain pour réclamer les sous.